Introduction

Bonjour, je m’appelle Gabriel de Metz. Metz, c’est mon nom de famille, pas la ville où je suis né. En fait, je suis né et j’ai grandi à Paris. Oui, je sais, ça aurait été classe. Mais non.

L’histoire que je vais vous raconter, c’est le parcours d’un jeune homme qui a voulu tour à tour devenir ébéniste, maçon, écrivain et restaurateur et qui a fini par prendre son pied en créant une boîte de films corporate. Ça va être un peu long, donc prenez-vous un café. Sinon, je vous invite à aller voir au choix :

Mon portfolio

Ma formation

Les livres, les histoires, les gens

Je vous passe les détails de ma naissance, c’était un 15 janvier, il était tôt le matin, les trottoirs étaient gelés par un vent du nord et ça ne m’a pas incité à sortir très vite du ventre de ma mère. 27 ans plus tard, je n’apprécie toujours par le vent du nord, j’aime prendre mon temps et je suis capricorne ascendant capricorne, soit la pire combinaison de caractères qui existe. Mais passons.

Lorsque j’avais 16ans, j’ai construit mon premier meuble, c’était une bibliothèque. Je l’ai peinte en orange BTP parce que j’aimais bien la couleur, et parce que mes assemblages fait à l’équerre acier aurait fait honte à un apprenti ébéniste.

Vous allez me dire, ça n’a pas grand rapport avec mon entreprise de vidéo corporate et mon métier en général. Ce n’est pas tout à fait vrai.

Si j’ai construit cette bibliothèque, c’est que ma précédente bibliothèque était pleine. A partir de l’âge où j’ai décrété que les lego c’était pour les petits, mon activité principale a été la lecture. J’ai développé un goût très prononcé pour les histoires, pour les personnages, pour la psychologie. C’est parfois obsessionnel : je loupe régulièrement (encore maintenant !) des métros parce qu’une conversation que je surprends m’intéresse ou parce que j’essaie d’imaginer l’état d’esprit d’une femme qui se ronge les ongles en face de moi en jouant à Candy Crush.

Que veux-tu faire mon fils ?

Avançons dans le temps, j’ai 18 ans et l’une des choses dont je me rappelle le plus, c’est la question « vers quel métier tu veux te diriger ? » et ces multiples variantes : « qu’est-ce que tu veux faire dans la vie ? » « A quelle école tu as postulé ? » …

La réponse n’était pas évidente, j’étais à la fois manuel, attiré par l’art, la science et la politique. L’ébénisterie comblait trois de ces envies et c’est très logiquement que j’ai postulé dans les écoles d’art et design et suis rentré aux Arts Deco de Reims qui était l’une des seules écoles à parler à la fois de design d’objet et de design culinaire (oui, ça existe).

Du cinéma à la vidéo corporate

Durant cette période, le cinéma m’attirait, mais je n’avais jamais mis les pieds sur un plateau de tournage, il fallait que j’essaie. Un ami m’a demandé de lui filer un coup de main pour faire les décors d’une pub étudiante. On devait construire un confessionnal et mettre un scène l’histoire d’un prêtre pédophile piégé pour une fausse pub Black and Decker. Rien que l’intitulé me faisait envie et l’ambiance de ce premier tournage reste dans les plus beaux souvenirs de ma vie.

Par la suite, j’ai été cadreur, monteur, scénariste, décorateur, réalisateur… Jusqu’à ce qu’un soir, à la fin d’un tournage particulièrement éprouvant, un chef opérateur qui écoutait ma conversation me dise : « Gabriel, tu es comme moi, tu fais partie des gens qui s’ennuie vite ». Devant mon air interrogatif, il a ajouté « Tu n’es pas fait pour la routine, tu vas courir toute ta vie ». Il avait la quarantaine, je ne me rappelle pas de son nom, mais je n’ai pas oublié ce qu’il m’a dit.

C’est pour ça que j’ai créé mon entreprise de vidéo. Un métier où l’on peut faire des choses différentes chaque jour, un métier où l’on apprend en permanence, un métier où avoir plusieurs cordes à son arc n’est pas considéré comme un signe d’amateurisme, mais comme une qualité. Un métier dans lequel le storytelling, la rencontre et la technique sont rois.

Quelques mois plus tard, comme le signe d’une nouvelle vie qui commence, j’ai construit une bibliothèque dans mon nouvel appartement. Le haut, c’est IKEA, le bas, c’est moi. Dans le bas, y a mon matos de tournage. Comme quoi tout est lié 🙂

Vous allez me dire, tout ça c’est bien beau, mais on ne sait pas trop à quoi s’attendre. Si vous voulez du concret, c’est ici :

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